Bovins de boucherie Les fortes chaleurs pénalisent les ventes
Alors que les éleveurs attendaient le creux de production estival pour bénéficier de tarifs plus rémunérateurs, l’arrivée de la canicule a fortement réduit les commandes dans les abattoirs. Les températures élevées ont également un impact négatif sur la qualité de l’offre, en laitières comme en allaitantes.
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Les tarifs de la semaine ont été relativement stables, les gros opérateurs affichant la volonté de respecter leurs engagements. L’équilibre entre l’offre et la demande est plus compliqué à tenir, au regard des sorties prématurées de sécheresse.
Face à la consommation faible, la tendance se durcit dans les charolaises. Les vaches charolaises R de moins de 10 ans et de plus de 350 kg se valorisent entre 3,85 et 4 € en fonction des opérateurs. Les animaux d’entrée de gamme R– et les vaches âgées se vendent de 3,65 à 3,75 €. Les volumes dans cette gamme de marchandise risquent de gonfler dans les semaines à venir si la sécheresse perdure. Le commerce post-rentrée scolaire inquiète également les opérateurs de la filière, au vu des mesures de renforcement contre le Covid-19.
Du côté des laitières, les bonnes vaches prim’holsteins, normandes ou montbéliardes lourdes et correctement finies résistent mieux à la pression que les vaches P–. Les vaches prim’holsteins P+/O– se maintiennent entre 2,85 et 2,90 €. Celles de conformation P= se négocient entre 2,65 à 2,80 €. Les vaches P–, moins recherchées, se vendent entre 2,00 et 2,30 € en fonction du poids.
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